Danse et Cinéma • Carte Blanche à Stéphane Bouquet
Beau fixe sur New York de Stanley Donen & Gene Kelly
mercredi 17/09 20:30* samedi 27/09 18:30 lundi 29/09 18:30 mercredi 17 septembre • 20:30 • séance suivie d’une leçon de cinéma de Stéphane Bouquet, écrivain, scénariste et critique
Cabaret de Bob Fosse jeudi 18/09 18:15 lundi 22/09 18:15 vendredi 26/09 21:00
Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain) de Stanley Donen et Gene Kelly mercredi 17/09 14:30 samedi 27/09 14:00 lundi 29/09 20:30 La Fièvre du samedi soir (Saturday Night fever) de John Badham samedi 27/09 20:30 jeudi 2/10 20:30 samedi 4/10 15:00
Top hat (Le Danseur du dessus) de Mark Sandrich mercredi 1/10 20:45 vendredi 3/10 18:30 dimanche 5/10 20:30
Tous en scène (The Band Wagon) de Vincente Minnelli dimanche 28/09 21:00 vendredi 3/10 20:30 dimanche 5/10 18:15
Attenberg de Athina Rachel Tsangari mercredi 17/09 18:30 dimanche 21/09 14:00 mercredi 24/09 20:45
Beau Travail de Claire Denis mardi 30/09 21:00 dimanche 5/10 16:30 lundi 6/10 18:30
Gerry de Gus Van Sant vendredi 19/09 18:45 lundi 22/09 20:30 jeudi 25/09 18:30
Goodbye, Dragon Inn (Bu san) de Tsai Ming-liang jeudi 2/10 18:30 samedi 4/10 19:00 lundi 6/10 20:30
"Tout d’abord, une évidence : danse et cinéma ont un profond point commun. Tous les deux sont des arts du mouvement. Comment un danseur traverse une scène, comment une actrice traverse un plan, sont une façon de dire comment ils habitent le monde : avec vitesse ou lenteur, avec joie ou tristesse, avec les autres ou sans eux. La rencontre entre danse et cinéma était donc inévitable et elle eut lieu bien des fois. Mais d’un autre côté, elle n’allait pas de soi. Qu’on y réfléchisse un instant : si la caméra prend en charge le mouvement, pourquoi les corps iraient-ils danser ? Et si les corps dansent, comment la caméra doit-elle bouger ? De ces deux arts du mouvements, lequel doit prendre le dessus ?
Danse et cinéma ont encore un autre point commun : ce sont des arts du corps, des arts qui utilisent le corps pour dire quelque chose de la condition du monde et de l’état des gens. La grande santé de Gene Kelly, sa danse bondissante sont une publicité pour la virile vigueur américaine, et la société qui va avec. De même la grâce de Ginger Rogers dit quelque chose de la place où les femmes sont assignées. Dans n’importe quel film, ou presque, il y a des corps et dans n’importe quel film il est possible de regarder les acteurs moins comme les porteurs d’une psychologie que comme des corps pris dans un certain état de la société et d’eux-mêmes. Au fond, la danse au cinéma est partout, pas seulement dans des gestes brillants, dans des zones clairement identifiées danse, mais dans la façon dont les corps, plus ou moins vigoureusement, organisent leurs gestes pour faire face au monde."
Stéphane Bouquet
> Dans le cadre de Itinéraires Danse(S) du 9 septembre au 12 octobre 2014, à l’Espace Cosmopolis (18, rue Scribe, Nantes) // Renseignements sur www.nantes.fr ou 02 51 84 36 70
SALON D'ECOUTE
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