Il cacciatore di suoni/La forêt n°16
Pourrions-nous nous réparer, comme Ognjen Pejović répare les vielles instruments ou le petite navire en bois, et nous baigner dans nos océans profonds faisant la musique au moment sans plan ni but ?
Sommes-nous devenus la matrice qui essaie maintenant de se libérer de la définition ? Dans cette nouvelle étape planétaire et humaine pourrions-nous nous réparer, comme on répare les vielles instruments ou le petit navire en bois, et nous baigner dans nos océans profonds ?
Cete fois on va flâner avec les pies nus. Affilez tout vos sensés et entrez dans la forêt. Les sons n’entrent pas seulement par les oreilles - s’il est vrai et bon, c’est le baume qu’on absorbe par le corps entier. Chaque de nos pores s’ouvrent et devient les filles de la vibration en continue.La forêt avrilian touchée par le vent douce de printemps, toute dans sa splendeur et silence d’homme. Il y a des vivants extraordinaires dans la forêt. Cette fois nous rencontrons un musicien hors normes, exceptionnel, imprenable, courageux, compositeur qui a souvent fait son truc, capable d’enchanter ses auditeurs. Ognjen Pejović , née dans Les Bouches de Kotor dans un petit village fiordiale nommé Muo.Ca veut dire muet. Alors quand on ne peut pas trop ou pas du tout parler on trouve un autre manier de s’exprimer. Ognjen n’est pas muet, c’est un philosophe et chercheur des horizons profondes.Si il ne parlait pas il compose ou répare des instruments abandonnées par les autres et il leur souffle la nouvelle vie.
On est grandit ensemble avec sa compagne Kristina et je me sens partie de leur famille. Le moment quand on devrait s’unir comme la famille, quand l’ordre mondial est devenu une nouvelle chose.Je partage ces compositions avec vous mes chers auditeurs. L’enregistrement est fait à main, comme chasseur aime en plus, à centre culturelle Ciglana – ancienne usine des bricks) Belgrade. Enregistrements de terrain se transforment en matière sonore nécessaire. Les titres de ses improvisations : Izgubljeno nađeno/Trouvé perdue, Sjeti se/Rappelle toi, Svaki dan isto/Chaque jour pareil, Ljuljaška i auspuh/Le balance et auspuh (échappement) je trouve parfaitement adaptable pour la situation dans quelle on est. Donc dans ce temps suspendue dans quelle on se trouve tous pour balancer et chercher nos points d’équilibre. Je me demande est c’est qu’est nous sommes devenus la matrice qui essaie maintenant de se libérer de la définition ? Y a-t-il une approche de la musique et d’être humain. Pourrait nous devenir meilleur personne ? C’est une vieille discussion où entrent en jeu le désir de se différencier et celle de quitter le ghetto national. Comme Ognjen je suis observateur du monde avec un regard attentif et non conformiste. On soutienne et on est la liberté expressive et la nature intransigeante de la musique, tous les arts et la vie.
"La musique se fait au moment où je suis assis au piano sans plan ni but. J’écoute moi-même les cordes puis j’insère lentement tous ceux qui sont là par hasard ... et nous restons plus longtemps, bien plus longtemps que prévu, car personne ne s’y attendait. La musique du moment qui surgit alors ne se répète jamais car ce serait une pâle copie d’elle-même et filtrée par les fausses associations qui se produisent plus tard quand tout a disparu depuis longtemps et ne peut plus se répéter ... Cela me facilite la vie avec les erreurs qui font partie de moi, que je préfère ne pas réparer ...
Prology
La musique est partout autour de nous.
La meilleure, toujours caché au plus profond de nous-mêmes.
Elle ne s’impose pas.
Elle n’aime pas être enregistrée.
Elle ne demande pas d’applaudissements.
Elle est timide et subtile.
Elle est comme un animal de la forêt dans une tanière.
Elle écoute attentivement et elle ressent.
Lorsqu’elle est sûre et n’attire pas l’attention, la danse insouciante commence.
Et je ne suis que la coquille qu’elle utilise.
Mis-la sur ton oreille et tu vas étendre tout de toi même ...." Ognjen Pejović
Documents joints
-
ilcacciatore -200403 (MP3 - 127.7 Mo)